Du nouveau dans la relation fournisseur entre grandes entreprises et PME ? Pas vraiment - Jérôme Adam - Conférencier Entrepreneur

J’offre une bouteille de champagne à celle ou celui qui parvient à décoder les deux mail ci-dessous pour lesquels j’étais en copie 😉

Contexte : depuis deux mois, j’attends le numéro de bon de commande à mentionner sur la facture que je dois émettre pour une grande entreprise Telecom qui a acquis les droits des séries @JCPMY.

Mail 1 du 20 novembre censé me rassurer :

« Vous trouverez ci-après le mail reçu de PSSC -Masterdata qui confirme que le compte fournisseur N° 5178443 JCPMY est maintenant dupliqué et existe sur SAP-BP pour la division HFP2- Cie FP ..
Il sera donc possible d’émettre shopp-cart sur SRM et bon de cde vers ce fournisseur …
Cordialement. »

Mail 2 du 1er décembre à la suite d’une relance agacée de ma part :

« Je viens de vérifier sur SRM; la shop-cart doit être en attente de validation, je pense qu’il faut la modifier car le commodity code indiqué est incorrect ( correspond aux fournitures bureau ou mobiles )..
Il faudrait utiliser le commodity code 70019020 qui est prévu pour ce fournisseur , également je vois une période sur la shopp-cart , (donc cela voudrait dire que c’est une cde cadre qui est demandée)…
Selon le devis signé il s’agit d’une seule prestation ,donc il aurait fallu choisir sur SRM – shopp-cart pour cde standard et ne pas faire une demande pour blanket order (cde cadre).
Merci de corriger ou alors émettre une shopp-cart pour besoin cde standard ..
Cordialement.”

Question bonus : diriez-vous que les grandes entreprises sont aujourd’hui « PME friendly » avec leurs fournisseurs ? J’ai déjà écrit sur ce sujet il y a exactement deux ans.

Précision supplémentaire : en théorie, je dois envoyer la facture en 3 exemplaires papier en République Tchèque au service comptable qui, étant débordé, a reçu l’aide de ses collègues en Inde. Là, j’ai dit que ça faisait trop et une « bonne âme » en France a accepté de recevoir la facture. Reste à espérer que ça va le faire.

On marche sur la tête, non ?

Je serais curieux de savoir ce qu’en pense Patrick Drahi (groupe Altice) qui expliquait récemment classer ses fournisseurs en trois catégories :

  • Ceux qu’il faut régler sans discuter… dont les banquiers d’affaires et les avocats.
  • Ceux qui seront réglés si ils s’accrochent quitte à recourir à un huissier.
  • Ceux qui ne seront jamais réglés.
  • Aucun doute, en tant qu’entrepreneur, je n’ai pas les mêmes méthodes, je ne parle pas le même langage.

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