10 comme les doigts des mains, comme le numéro des joueurs de foot les plus célèbres, comme la date de naissance de notre enfant avec Corinne Adam (10/10/10)… et aujourd’hui comme le nombre d’années que tu nous as quitté.
D’un côté la vie, de l’autre la mort. La présence, l’absence. Comme si c’était aussi simple, aussi évident, aussi binaire. Heureusement : non !
En dix ans, j’ai réussi à trouver une forme de présence dans ton absence. Quoi, est-ce que je me suis mis à « fumer » pour en arriver là ? Non, rassure-toi. Je n’ai pas oublié notre échange dans lequel tu m’avais confié la 1ère fois que tu avais essayé…
Simplement, tu sais, le film « Coco » évoque ça très bien : ne pas oublier les morts, réussir à les faire vivre avec nous. Pour toi, là-haut ou là-bas, j’ignore ce que « Coco » représente. Mais peu importe, ici, quand je pense à toi et à maman, tous les jours en fait, je vous remercie souvent pour l’amour que vous m’avez donné. Je le ressens encore. Bien sûr parfois, j’ai le blues, je pense « quelles vies ! », ça me fait chier que vous soyez partis… mais toujours je me console grâce à votre amour qui rejaillit !
Je n’ai rien écrit le 27 juillet dernier, jour où maman aurait dû avoir soixante-dix ans (et hop encore un 10), car je ne suis pas du genre à m’épancher sur le Net pour célébrer les dates anniversaires, mais aujourd’hui je voulais le faire. Poil au derrière et vive le roi Dagobert 😊
Je t’aime, mon frère.
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